The inspiring piece Survival or Renewal? (September 2025) makes a bold case: the UN cannot limit itself to technical or cosmetic reforms, as those only prolong inertia. To survive in a world of overlapping crises, it needs nothing less than a cultural and political metamorphosis. The metaphor is vivid: like a caterpillar that dissolves before becoming a butterfly, the system must allow new “imaginal cells” to emerge—building a different model rather than yet another patch on the bureaucracy.
Core ideas and originality
Without a radical shift of model—anchored in collaboration, distributed power, shared purpose, and internal renewal—the system risks remaining trapped in “bureaucratic survival” and losing its relevance.
Dans le petit monde de la coopération internationale, le mot collaboration circule avec la même légèreté que “durabilité” ou “résilience”. Ça fait joli dans les rapports, ça brille dans les ateliers, et tout le monde hoche la tête comme si c’était une révélation. Le hic ? Quand il faut passer de la slide PowerPoint à la vraie vie, collaborer fait aussi mal qu’une paire de chaussures bon marché à un mariage de province.
Allons-y par étapes, parce que le menu est copieux : (a) comment améliorer la collaboration en interne et entre organisations, (b) pourquoi elle n’arrive presque jamais (et ressemble à une licorne), et (c) pourquoi, malgré tout, il faut s’entêter — surtout à l’époque des discours hargneux, des murs mentaux et des leaders à brushing douteux.
Dans le monde organisationnel d’aujourd’hui, les structures traditionnelles sont remises en question par de nouveaux paradigmes qui favorisent la collaboration et l’agilité. Deux de ces paradigmes sont la hiérarchie et la redarchie. Alors que la hiérarchie repose sur un contrôle centralisé et une planification rigoureuse, la redarchie encourage l’autonomie, l’innovation et la transparence. Cet article explore ces deux approches, leurs implications pour les organisations de développement et de coopération internationale, et comment les organisations peuvent passer d’un paradigme à un autre.
2. Description et comparaison des paradigmes
Les organisations peuvent fonctionner selon deux paradigmes principaux : la hiérarchie et la redarchie. Vous trouverez ci-dessous une comparaison détaillée des deux paradigmes :
Aspect
Hiérarchie (1)
Redarchie (2)
Approche
Individuel
Collectif
Contrôle
Contrôle centralisé
Autonomie et autogestion
Planification
Rigoureux et dans la durée
Agilité et adaptabilité
Innovation
Limité et contrôlé
Encouragé et expérimental
Information
Confidentialité et confidentialité
Transparence et ouverture
Hiérarchie :
Individu : Dans ce paradigme, l’accent est mis sur l’individu et sa position au sein d’une structure clairement définie. Chaque personne a un rôle spécifique et des responsabilités définies.
Contrôle : La hiérarchie est basée sur le contrôle et la supervision. Les décisions sont prises aux niveaux supérieurs et mises en œuvre aux niveaux inférieurs.
Planification : La planification est rigoureuse et s’inscrit dans la durée. Des objectifs clairs sont fixés et des procédures strictes sont suivies.
Assurer : La priorité est d’assurer la stabilité et de minimiser les risques. L’innovation est limitée et contrôlée.
Confidentialité : les informations sont traitées de manière confidentielle et partagées uniquement avec ceux qui ont besoin de les connaître.
Redarchie :
Collectif : L’accent est mis sur le collectif. Les décisions sont prises en collaboration et la contribution de tous les membres est valorisée.
Autonomie : L’autonomie et l’autogestion sont encouragées. Les équipes ont la liberté de prendre des décisions et de s’adapter rapidement aux changements.
Agilité : L’agilité est la clé. Les organisations redarchiques sont flexibles et peuvent pivoter rapidement en réponse à de nouvelles opportunités ou défis.
Innover : L’innovation est centrale. Les membres sont encouragés à expérimenter et à proposer de nouvelles idées.
Transparence : La transparence est essentielle. Les informations sont partagées ouvertement et la confiance et la collaboration sont favorisées.
3. Impact sur les ONGD et la coopération internationale
Les ONGD et les agences de coopération multilatérales et bilatérales, qui fonctionnent selon le paradigme hiérarchique, ont tendance à être plus structurées et contrôlées. Cela peut entraîner une prise de décision plus lente et une moindre capacité d’adaptation aux changements rapides. Cependant, ils garantissent la stabilité et la clarté des rôles et des responsabilités.
En revanche, les organisations qui adoptent la redarchie sont plus agiles et capables d’innover rapidement. Cela leur permet de mieux s’adapter aux contextes changeants et de profiter de nouvelles opportunités. Cependant, ils peuvent être confrontés à des défis de coordination et de gestion des conflits internes en raison de la plus grande autonomie des équipes.